Face à l’embarras du choix entre Make et Zapier, comment identifier l’outil d’automatisation idéal pour vos workflows en 2024 ? Ce guide confronte les forces et limites des deux géants de l’automatisation low-code, en explorant leur gestion de scénarios complexes, leurs modèles de tarification (tâches vs opérations) et leurs intégrations stratégiques. Découvrez pourquoi les 7 000+ connexions de Zapier ou la puissance visuelle de Make pourraient transformer votre efficacité opérationnelle, tout en évitant les pièges de la consommation imprévue. Que vous soyez une PME en quête de simplicité ou une agence exigeant des workflows non linéaires, cette analyse détaillée vous livre les clés pour optimiser vos processus sans surcoût inutile.
- Make vs Zapier : le guide pour choisir votre plateforme d’automatisation
- Présentation des deux concurrents : les fondamentaux
- Comparaison des modèles de tarification : tâches vs opérations
- Fonctionnalités et intégrations : le duel technique
- Avantages et inconvénients : le résumé pour décider
- Prise en main : comment démarrer avec chaque outil ?
- Verdict : quel outil choisir pour vos besoins en 2024 ?
Make vs Zapier : le guide pour choisir votre plateforme d’automatisation
L’automatisation booste la productivité des entreprises. Choisir entre Make et Zapier relève d’une décision stratégique impactant efficacité opérationnelle et capacité à scale.
Zapier domine avec 7 000 intégrations, incluant 250 apps d’IA générative, contre moins de 2 000 pour Make. Ce dernier reste moins avancé en matière d’intégration IA.
Choisir son outil d’automatisation n’est pas une question de préférence, mais une décision stratégique qui impacte directement votre efficacité opérationnelle et votre capacité à scaler.
Zapier facture par tâches, offrant des fonctionnalités illimitées (filtrage, gestion d’erreurs). Make compte chaque opération, même pour des actions basiques, saturant rapidement les quotas.
En termes de flexibilité, Zapier propose l’automatisation low-code via Canvas (visualisation de flux) et des agents IA. Make se limite à un Data Store basique.
Les différences sont critiques : Zapier simplifie l’automatisation pour les équipes non techniques, tandis que Make séduit les experts via sa granularité. La prochaine section compare leurs forces et faiblesses techniques pour guider votre choix.
Présentation des deux concurrents : les fondamentaux
Zapier : la référence de la simplicité
Un outil devenu incontournable pour l’automatisation de flux. Zapier s’appuie sur un modèle de « Zaps », reliant un déclencheur à une ou plusieurs actions. Sa force réside dans sa simplicité : 6 fois plus d’avis clients sur G2, une note élevée pour la facilité d’utilisation, et un catalogue de plus de 7 000 intégrations.
Idéal pour les tâches linéaires, il couvre des applications variées, dont plus de 250 outils d’IA. Sa logique « trigger-action » réduit la complexité, même pour les novices. Cependant, sa puissance réside aussi dans ses fonctionnalités avancées : gestion des erreurs personnalisée, boucles, et intégration d’agents IA.
Zapier propose un modèle de facturation basé sur les « tâches », avec des outils gratuits pour le filtrage et le formatage de données. Contrairement à Make, ses fonctionnalités comme le « Web Parser step » (scraping web) ou les « Custom Actions » avec IA sont absents chez son rival. Les entreprises Fortune 500 l’adoptent pour sa fiabilité, tandis que les PME profitent de son offre gratuite pour démarrer.
Make : le challenger de la flexibilité visuelle
Ex-Integromat, Make a rebaptisé en 2022 pour marquer son virage vers une vision plus moderne. À l’opposé de Zapier, il propose une interface visuelle unique : les utilisateurs construisent des « scénarios » sur un canvas, en connectant des modules. Cette approche excelle dans les workflows complexes, avec des outils comme les itérateurs ou les routeurs.
Pourquoi choisir Make ? Sa capacité à gérer des automatisations non-linéaires, avec une structure modulaire. Mais cela a un prix : une courbe d’apprentissage plus abrupte. Sur G2, il perd en facilité d’usage, mais gagne en profondeur pour les cas d’usage exigeants.
Make facture par « opérations », ce qui pénalise les tâches gratuites sur Zapier (tests, vérification de données). Son interface canvas impose une adaptation technique, mais offre une granularité rare : gestion des erreurs via des « routers », manipulation manuelle des données, et réutilisation de scénarios comme « sub-scénarios ». En revanche, l’absence d’agents IA intégrés ou de scraping web le désavantage pour les usages émergents.
Comparaison des modèles de tarification : tâches vs opérations
Zapier facture chaque tâche réussie dans un flux automatisé (Zap). Les filtres, le formatage de données ou la gestion d’erreurs ne consomment pas de quota. Par exemple, une vérification de 200 leads quotidiens coûte 0 tâche si aucun n’est éligible. Un flux avec 500 commandes traitées par jour génère 500 tâches, indépendamment du nombre d’étapes intermédiaires.
Make comptabilise chaque module exécuté (opération), y compris les vérifications et les traitements par lot (bundles). Un déclencheur trouvant 10 contacts génère 10 opérations dans les étapes suivantes. Traiter 100 factures via un déclencheur entraîne 100 opérations initiales, puis 100 opérations supplémentaires par module (ex : mise à jour de CRM). Si chaque facture déclenche 3 modules, le total atteint 400 opérations.
Les plans gratuits montrent des approches opposées. Make propose 1 000 opérations contre 100 tâches pour Zapier. Envoyer 5 e-mails consomme 5 opérations sur Make, mais 0 tâche sur Zapier si les étapes échouent ou sont filtrées. Un flux qui vérifie quotidiennement 100 opportunités de ventes coûte 0 tâche sur Zapier, mais 100 opérations sur Make.
À l’échelle, les coûts divergent. Un plan Make Core (9 €/mois, 10 000 opérations) est vite saturé par 100 e-mails vérifiés par heure (2 400 opérations/jour). Le plan Zapier Professionnel (39 €/mois, 1 500 tâches) convient à des workflows complexes : 500 commandes/jour sur Shopify consomment 1 500 tâches, contre 10 000 opérations sur Make si chaque commande génère 3 opérations (vérification, mise à jour, notification).
Les modèles répondent à des besoins distincts. Make convient aux workflows simples avec peu de déclencheurs. Zapier excelle dans les automatisations complexes grâce à sa tarification ciblée. Pour les équipes, Zapier Team (69 €/mois, 2 000 tâches) inclut des outils collaboratifs absents de Make Teams (99 €/mois, 40 000 opérations). Zapier permet le partage d’espaces de travail, l’accès aux Tables et Interfaces, essentiels pour les équipes techniques.
En résumé, le choix dépend de la complexité et du volume. Un flux léger coûte moins cher sur Make, mais les workflows avec logique conditionnelle ou itérations sont plus rentables sur Zapier. Les entreprises doivent tester leurs cas d’usage, car Make peut générer des coûts cachés (ex : déclencheurs répétés). Zapier reste préférable pour les équipes nécessitant des outils collaboratifs et une gestion prévisible des coûts, tandis que Make séduit les utilisateurs exigeants en volume initial mais prêts à optimiser leurs workflows pour éviter l’effet multiplicateur des opérations.
Critère | Zapier | Make |
---|---|---|
Modèle de prix | Basé sur les Tâches. Filtrage/formatage gratuits | Basé sur les Opérations (incluant tests/erreurs) |
Plan gratuit | 100 tâches/mois. Zaps désactivés après limite | Offre généreuse en opérations mais limité en scénarios |
Nombre d’intégrations | 7 000+ (250+ apps IA) | Moins de 2 000 |
Facilité d’utilisation | Très élevée (interface linéaire) | Moyenne (canvas visuel) |
Flexibilité des workflows | Bonne (Paths) | Très élevée (canvas, Iterator) |
Manipulation de données | Simple (IA intégrée) | Avancée (formatage manuel) |
Idéal pour | Débutants, PME, workflows linéaires | Utilisateurs avancés, workflows complexes |
Zapier (7 000+ intégrations) cible les débutants avec interface linéaire et plan gratuit (100 tâches/mois). Make excelle dans les workflows complexes via son canvas visuel, nécessitant expertise technique. Zapier facture uniquement les actions réussies, Make compte toutes les opérations (tests, erreurs).
Fonctionnalités et intégrations : le duel technique
Les plateformes d’automatisation de workflows sont évaluées sur deux axes clés : l’étendue de leurs intégrations et leur maîtrise des processus métiers. Une entreprise souhaitant synchroniser un CRM avec un outil de marketing automation aura des besoins différents d’une équipe technique gérant des pipelines de données. Cette analyse compare Zapier et Make pour identifier leur pertinence selon les cas d’usage.
Le catalogue d’intégrations : l’avantage écrasant de Zapier
Zapier domine avec plus de 7 000 intégrations, couvrant des outils d’IA (OpenAI), des plateformes collaboratives (Notion) ou des solutions e-commerce (Shopify). Cette diversité assure une prise en charge immédiate pour des cas courants : un marketeur connecte HubSpot à LinkedIn en quelques clics, un e-commerçant synchronise Stripe et Mailchimp sans développement. Même les outils émergents comme Airtable sont souvent intégrés nativement.
Make propose environ 2 000 intégrations, suffisantes pour les besoins classiques. Pour les cas spécifiques, son module HTTP permet de se connecter à toute API, mais cela nécessite des compétences techniques. Par exemple, un ingénieur pourra configurer une intégration avec une API métier de gestion de production, inaccessible à un utilisateur non technique. Cette flexibilité attire les développeurs, tandis que Zapier séduit les équipes opérationnelles par sa simplicité.
Gestion des workflows complexes : la force de Make
Là où Zapier excelle pour enchaîner des actions A vers B, Make est conçu pour orchestrer des symphonies de données où A peut déclencher B, C et D sous conditions.
Make se distingue par son interface visuelle basée sur des Routers et Iterators. Un Router active plusieurs actions en parallèle selon des règles (ex : si le montant > 1000 €, envoyer un email VIP et générer un ticket support). Les Iterators gèrent les boucles, comme envoyer des rappels à une liste de clients. Cette modularité s’adresse aux processus métiers exigeants, comme la synchronisation entre un ERP, un CRM et un système de facturation.
Zapier utilise des Paths pour des workflows conditionnels, mais son interface reste linéaire. Par exemple, un service client devra créer trois Zaps distincts pour trier des tickets par priorité (haut/moyen/bas), là où Make gère les trois chemins dans un seul scénario. Les Error Handlers de Zapier, absents sur Make, redirigent les flux en erreur vers des alertes ou des logs, un atout pour les équipes non techniques.
Pour des processus critiques (ex : ingestion de données en temps réel), Make offre une granularité inégalée sur le traitement du JSON imbriqué ou les variables dynamiques. Une équipe data utilisera Make pour extraire, transformer et charger des données entre des bases NoSQL et des outils d’analyse, là où Zapier nécessiterait des étapes de code supplémentaires. Le choix dépend de vos priorités : Zapier pour la rapidité d’implémentation, Make pour le contrôle technique. Une PME privilégiera Zapier pour sa simplicité, tandis qu’une grande entreprise technique optera pour Make pour des automatisations sur mesure.
Avantages et inconvénients : le résumé pour décider
Les points forts et faibles de Zapier
- Simplicité extrême : L’interface linéaire de Zapier convient aux équipes non techniques. Vous configurez des automatisations en quelques clics via un assistant étape par étape. Idéal pour des tâches répétitives comme l’envoi d’e-mails ou la sauvegarde de fichiers dans le cloud, sans code.
- Écosystème inégalé : Avec plus de 7 000 intégrations, Zapier couvre des outils majeurs comme Salesforce, Slack ou Google Workspace, ainsi que 250 applications d’IA pour générer du texte ou des visuels. Même des plateformes de niche trouvent leur place, réduisant les besoins de développement personnalisé.
- Modèle de tâches prévisible : Vous ne payez que pour les actions réussies. Les étapes de filtrage ou de gestion des erreurs sont illimitées, évitant des coûts imprévus. Par exemple, un filtre pour valider un lead avant de le transférer à un CRM ne consomme aucune tâche supplémentaire.
- Plateforme complète : Zapier s’est transformé en un OS d’automatisation. Ses outils comme Tables (bases de données), Interfaces (formulaires) et Canvas (visualisation des flux) rivalisent avec des logiciels dédiés. Les agents IA de Zapier Central automatisent même la prise de notes ou les réponses clients.
Zapier devient coûteux à grande échelle. Un plan pro à 29,99 $/mois offre 750 tâches, mais le dépassement s’additionne vite. Un e-commerce traitant 1 000 commandes par jour verra ses coûts exploser. Ses 10 branches maximum via « Paths » limitent les workflows ultra-complexes, comme des systèmes de validation à multiples approbateurs.
Les points forts et faibles de Make
- Flexibilité visuelle : Le canvas de Make ressemble à un tableau blanc interactif. Vous branchez des blocs comme dans un schéma logique, utile pour un processus de validation croisée entre départements ou un système de gestion de tickets avec règles imbriquées.
- Puissance de manipulation des données : Make excelle pour structurer des données brutes. Par exemple, il peut extraire des rapports financiers en JSON et les transformer en graphiques lisibles, une tâche plus ardue sur Zapier sans étapes externes.
- Rapport coût/puissance : Pour 9 $/mois, le plan Make Pro inclut 10 000 opérations, contre 750 tâches sur Zapier au même prix. Cela en fait un choix économique pour des automatisations lourdes en logique, comme le traitement de milliers de commandes avec taxation variable.
- Contrôle total : Le module HTTP/API de Make permet de communiquer avec des outils non répertoriés. Un développeur peut intégrer une API interne de gestion de stocks sans dépendre de mises à jour tierces, une flexibilité absente sur Zapier.
Make exige cependant un investissement initial. Son interface visuelle demande un apprentissage pour organiser les branches. Son catalogue (2 400 intégrations) manque d’applications stratégiques : certaines solutions de marketing automation ou de CRMs sont absentes. Son modèle d’opérations est piégeux : chaque test de connexion ou gestion d’erreur consomme des opérations, contrairement à Zapier où ces actions sont gratuites.
Prise en main : comment démarrer avec chaque outil ?
Créer son premier Zap sur Zapier
Zapier suit une logique simple : « QUAND cela se produit, FAIS cela ». Démarrez en identifiant un usage, par exemple sauvegarder des leads Facebook dans HubSpot. Cet exemple concerne les équipes commerciales régulièrement confrontées à ce besoin.
Connectez l’application déclencheuse via l’interface. Avec 7 000 intégrations, dont 250 outils d’IA, Zapier couvre la plupart des besoins professionnels. L’authentification est simplifiée : quelques clics suffisent pour relier vos comptes.
Choisissez l’action, comme « Ajouter une ligne dans Google Sheets ». Le mappage s’effectue via le « + » pour relier données du déclencheur aux colonnes. Testez chaque étape avant activation. L’assistant IA « Copilot » génère des flux complets après description verbale de l’objectif, accélérant la configuration pour les novices.
L’activation du Zap déclenche l’automatisation. Chaque lead Facebook s’ajoute automatiquement dans HubSpot. Zapier intègre « Tables » comme base de données interne, éliminant les outils externes, et « Functions » pour scripts personnalisés, absents chez Make.
Construire son premier scénario sur Make
Make utilise un éditeur visuel. Pour commencer, cliquez sur « Create a new scenario » et sélectionnez un module déclencheur, comme « Watch Emails » dans Gmail. Connectez vos identifiants avec les identifiants habituels.
Ajoutez un module d’action en le reliant graphiquement au premier, exemple : « Add a Row » dans Google Sheets. Configurez en cliquant sur les bulles pour mapper les données. L’éditeur visuel rend les flux évidents pour les profils visuels, utile pour les équipes techniques.
Attention au modèle de facturation : Make compte les « opérations » pour chaque étape, y compris tests et formatage des données. Cela rend la gestion budgétaire plus complexe pour les automatisations fréquentes, contrairement au modèle par tâches de Zapier. Activez le scénario une fois les tests passés.
Verdict : quel outil choisir pour vos besoins en 2024 ?
Make et Zapier répondent à des besoins distincts. Zapier excelle dans la simplicité et les workflows linéaires, idéal pour les intégrations spécifiques. Make s’impose dans les processus complexes avec une modularité adaptée aux équipes techniques.
Pour les décideurs, voici une aide à la décision :
- Choisissez Zapier si : Vous débutez, vos workflows sont linéaires (A → B), ou vous avez besoin d’intégrer une application niche parmi ses 7 000 connecteurs. Soutenu par 6× plus d’avis sur G2, il évite les configurations techniques longues.
- Choisissez Make si : Vous manipulez de grandes quantités de données, nécessitez des workflows avec multiples conditions, ou disposez d’un budget serré. Son modèle par opérations est économique pour processus itératifs, malgré une courbe d’apprentissage abrupte.
- Le cas hybride : Les entreprises avancées utilisent souvent les deux : Zapier pour l’IA et les interfaces, Make pour les workflows métier complexes.
Zapier domine en intégrations et en IA (agents, chatbots), Make en maîtrise budgétaire. Aucun n’est universellement supérieur. Le choix dépend de votre priorité : rapidité ou contrôle.
Testez les deux plateformes avec vos workflows clés. Les plans gratuits (100 tâches/mois pour Zapier, 1 000 opérations/mois pour Make) suffisent à valider leur pertinence. L’automatisation efficace n’attend pas.
Zapier et Make répondent à des besoins distincts : Zapier, simple, 7k+ intégrations offrant une connectivité quasi-universelle, facturation prévisible pour workflows linéaires. Make, flexibilité visuelle, puissant pour scénarios complexes. Choix dépend d’investir temps (Make) ou budget (Zapier). L’automatisation low-code est une nécessité stratégique pour scaler en 2024.