Les 4 erreurs à éviter ABSOLUMENT quand on travaille avec un freelance junior

Vous avez travaillé avec un freelance junior et cela s'est mal passé ? On vous donne les 4 erreurs à éviter absolument avec un freelance junior.
Sommaire

Travailler avec un freelance junior, peut être une corvée si vous ne lui donnez pas les bonnes missions. Mais encore plus si vous faites des erreurs avec lui ! Et cela peut rapidement faire dérailler votre projet. Dans cet article, on fait le point sur les 10 erreurs à éviter quand on engage un freelance junior !

1. L’absence de contrat, cette erreur qui vous coûtera cher

Ca arrive plus souvent qu’on le pense : un freelance junior débute un projet sans contrat car vous voulez aller trop vite. Résultat ? Des malentendus, des retards, des paiements en attente de son côté. Sans contrat, aucune garantie sur la qualité, les délais ou le salaire.

Sans contrat écrit, les risques juridiques se multiplient. Si le freelance n’est pas payé, comment prouver le TJM convenu ? Si le client exige des modifications non prévues, comment réagir ? Pas de clause de confidentialité ? Adieu vos idées protégées. En cas de litige, les deux parties sont vulnérables. Et d’ailleurs, êtes vous sur un contrat à l’heure ? au jour ? à la prestation ?

Et d’ailleurs, le contrat, en plus des closes de paiement, permet également de définir les délais que vous attendez ! Car oui sans contrat, vous pouvez peut être croire que la tâche que vous confiez prendra peut être quelques heures, alors que le freelance junior vous diras qu’il lui faut quelques dizaines… En bref, ça permet de contractualiser le délais pour lequel le freelance vous donne sa deadline de rendu de la tâche que vous lui fixez.

Et d’ailleurs, c’est un point sur lequel on parle dans notre article sur l’encadrement de freelances juniors.

2. Une mauvaise formulation de vos besoins et de vos attentes

Collaborer avec un freelance junior sans cadre précis revient à construire un bâtiment sans plan. Dans les faits, 37 % des projets échouent en raison d’objectifs mal définis. Sans cadrage clair, les équipes perdent du temps, et les tâches techniques deviennent rapidement problématiques.

Un cahier des charges imprécis multiplie les malentendus. Exemple : une collectivité territoriale a vu l’un de ses marchés publics annulé pour cause de clauses de contrat cadre trop vague. Avec un freelance junior, les conséquences sont similaires : un freelance sans directives précises produit une tâche / livrable en fonction de ce que lui à compris, et pas de vos attentes, faute de visibilité sur les attentes.

Définir des objectifs SMART permet de structurer la mission :

  • Spécifique : acquérir 3 clients
  • Mesurable : 100 prospects/mois
  • Atteignable : 10 contacts/jour
  • Réaliste : sur un marché actif
  • Temporel : échéance à deux mois

Ce type de formulation rend les attentes lisibles et facilite le pilotage du projet.

👉 La formalisation des besoins est une étape incontournable pour encadrer la collaboration. Le brief initial doit intégrer les éléments suivants :

  • Présentation de l’activité et du contexte (vous, ce que vous êtes, votre activité)
  • Objectifs clairs et résultats attendus (ex : optimisation de l’UX)
  • Délais maîtrisés, budget validé, interlocuteurs désignés du projet (échanges avec le freelance.)

Des outils simples suffisent pour organiser la mission : ClickUp (gratuit), Trello (version de base), ou Asana (payant). Ils permettent au freelance de structurer son travail, tandis que le donneur d’ordre garde une visibilité sans alourdir la gestion. Nous vous conseillons personnellement Notion qui est très flexible et s’adapte parfaitement aux freelances.

Enfin, créer un point d’étape toutes les deux semaines constitue une fréquence adaptée et une « good practice ». Ce suivi régulier permet d’ajuster rapidement, de valider les livrables intermédiaires, et de limiter les risques à la livraison.

erreurs à éviter avec un freelance junior

3. La mission qui déborde : Quand le freelance (ou l’entreprise) en fait/demande trop ou pas assez.

Le scope creep, c’est l’allongement non contrôlé d’un projet. Un freelance junior accepte une mission apparemment simple, mais se retrouve à gérer trois fois plus de travail sans ajustement. Ce phénomène est courant : et beaucoup de freelances finissent par rogner leur marge, alors que le projet aurait du normalement bien se passer. Mais le manque de cadre à provoqué cette situation. Voyons un petit peut ce qui peut faire la mission déborder hors de son cadre :

Un risque financier sous-estimé

Le problème ne se limite pas à la fatigue. Un freelance junior qui minimise son temps de travail finit souvent en dessous du seuil de rentabilité. Exemple : un projet prévu pour 30 heures dérive à 50. Sans révision du TJM, la rentabilité s’effondre. Dans certains cas, le taux horaire final passe sous le SMIC.

Des attentes floues = mauvaise interprétation

Les incompréhensions viennent souvent d’une communication imprécise. Une demande de “rendu propre” peut signifier trois versions pour le client, un seul livrable pour le freelance. Résultat : mésentente et frustration. Un freelance web a ainsi passé 40 heures sur une demande qualifiée de “sympa”. Conclusion : formuler précisément les attentes est impératif.

Encadrer les demandes supplémentaires

Pour éviter les débordements, deux solutions existent :

  • Mettre en place un avenant au contrat
  • Facturer en supplément les demandes hors périmètre (mais mettre cela dans le contrat dès le départ)

Formaliser les processus de modification

Même pour une mission de courte durée, un cadre formel est nécessaire. Certains freelances juniors instaurent des avenants dès le début. Résultat : 82 % des clients respectent les conditions prévues selon nos études en internes avec nos entreprises partenaires. Pourquoi ? Parce que ce qui est écrit ne se discute pas.

Adapter le TJM aux exigences techniques

Un développeur fullstack facture 300 € HT/jour pour du front-end, 400 € pour du back-end. Lorsque l’intégration API devient complexe, il ajuste ses tarifs. Les clients comprennent : le sur-mesure ne s’achète pas au prix du prêt-à-porter.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que plus vous demandez une compétence technique pour votre projet (qui à besoin de beaucoup de technique.) ne soyez surtout pas « radin ». Car un service moins cher, c’est souvent un service moins bien.

4. Encadrement du freelance : Ne pas poser de cadre, dès le départ !

Un freelance junior peut avoir d’excellentes compétences techniques, mais s’il ne comprend pas les attentes, la collaboration déraille rapidement. Ce n’est pas à l’entreprise de s’adapter au freelance, mais au freelance de s’adapter à la culture et au fonctionnement de l’équipe. Après attention, l’entreprise doit également s’adapter au besoin opérationnel du freelance et lui laisser la flexibilité dont il à besoin pour travailler.

Un bon signal ? Un freelance qui se renseigne sur votre activité, pose les bonnes questions et arrive préparé. À l’inverse, un discours flou ou des retards répétés doivent alerter.

La maîtrise des outils ne suffit pas. La qualité de la communication et la réactivité aux retours sont tout aussi essentielles que le livrable lui-même.

Trois signaux à surveiller :

  • Manque de communication ou réponses trop tardives
  • Délais non tenus sans justification
  • Difficulté à intégrer les retours

Pour avancer efficacement, un cadre de feedback clair est indispensable. Un échange toutes les deux semaines, structuré en trois points (ce qui est bien / ce qui doit évoluer / la prochaine étape) suffit à cadrer la mission sans rigidité. Objectif : guider, pas sanctionner.

Enfin, un alignement humain et méthodologique reste la clé. Un freelance junior qui comprend vos méthodes et vos priorités travaille plus efficacement. La culture de travail partagée est ce qui transforme une mission en réussite durable.

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